Mariées mise à nue… l’adultère

(luminaire, structure en acier, 2009 – dimensions 0.88×2.00m)

Le luminaire est un hommage à la 1ère grande œuvre d’art conceptuel : « Mariée mise à nu par ses célibataires, même » (M. Duchamp, 1915-1923). Le thême est conservé : la mariée, aguicheuse, cherche à attirer le désir des célibataires ; par un système mécanique d’attraction des corps.

J’y ai rajouté l’adultère.

La structure se compose d’un cadre métallique (dimension 0.88×1.36m, soit 2 fois plus petit que l’œuvre de M.Duchamp) coupé en deux avec :

-en haut, la mariée en ampoule rouge sous coupole de verre (permettant de mieux diffuser son charme) est rentrée dans l’étape de séduction avec un célibataire situé en contrebas d’elle. Entre eux, les 3 carrés symbolisant le gaz nommé désir. Ceux-ci permettent à la mariée de faire réfléchir la lumière émise, une manière de se renvoyer sa propre beauté, par narcissisme.

-en bas les 8 autres célibataires symbolisés par des ampoules, toutes fixées sur un cadre blanc perpendiculaire au cadre métallique.

L’ensemble des ampoules est relié au même fil, y compris les 2 ampoules du cadre supérieur. Au milieu de ce fil, une étoffe en dentelle symbolise la jarretière.

Un palan permet par le mécanisme d’une chaine de descendre ou remonter le luminaire.

L’adultère est matérialisé par la couleur des ampoules.

En effet, la mariée et un des 8 célibataires non retenus pour le jeu de séduction sont de couleur rouge, cela renvoie à la notion d’ambigüité du désir, et de l’attirance.