L’ÉTERNEL RETOUR

(acrylique sur toile, 2013 – 1.45mx1.90m)

Une personne convalescente dans un lit d’hôpital. L’angle de vue de cette scène nous immerge, nous transporte dans cette pièce, nous obligeant une certaine proximité avec le malade.

Cette situation nous renvoie à l’expérience individuelle, l’intimité, des situations parfois douloureuses, que l’on cherche souvent à occulter.

Le sujet n’est représenté que par sa main et son avant-bras droit, avec à son chevet une personne qui lui porte de l’aide, qui elle-même n’est vue que par sa jambe droite et son épaule droite. Ne pas identifier les personnages pour accéder à un sentiment universel, partagé et vécu de tous.

Comment assumer cette situation ? Qui saute aux yeux, qui semble insoutenable dans son imposante représentation… Obligation de se l’approprier, de vivre avec.

Allusion à l’éternel retour de Nietzsche : transformer de ce qui apparaît comme insupportables en une incroyable légèreté ; diluer la douleur et la souffrance de l’existence dans le temps infini.

Hommage à Nietzsche, selon Enthoven entre autre.